14 juin 2007

Un peu de chance...


Juste un petit message sur le vif pour vous dire qu'on est assez chanceux ces jours-ci. Ce matin petite course habituelle pour choper le train. Visiblement celui d'avant avait été annulé et le monde était impressionnant. Le train démarre nous sommes encore sur le quai. Je sors mon regard n°4, celui du chien battu. Le conducteur/pilote? a pitié (Pour une fois car j'essaye souvent) et nous autorise a monter avec lui à l'avant du Train. Nous avons donc quelques m2 d'espace vital (d'habitude ça se compte en cm) et nous pouvons voir l'avancée technologique du Sri Lanka en matière de train. En gros on ne sait toujours pas comment cette vieille chose peut avancer...

Y'a des journées comme ca qui sont sympas

Mardi soir 21H30, après quelques semaines d'attente et de relances, coup de fil de Daminda, ami de Kévin notre General Manager. Daminda est chez son voisin Peter qui travaille pour la seule entité de production de vin au Sri Lanka.

Tout est arrangé nous pouvons nous rendre à l'usine le lendemain où nous devons rencontrer un certain Kumara.

On va enfin savoir ce qui se cache derrière ce vin Sri Lankais.

Mercredi Matin à la bourre comme d'hab on se presse et court jusqu'à la gare pour attraper le train, hélas ce n'est pas le nôtre. 9h06 était l'horaire prévu; 10h06 était sans doute l'horaire Sri Lankais. Nous sommes donc allés à une quarantaine de Km au Sud de Colombo dans une ville nommée Kalutara. Une fois sur place négo habituelle avec un Tuk Tuk pour faire les 15 Km de jungle qui nous séparent de l'usine (250 roupies soir 1.60 euro).

Voila donc la fameuse usine, nous rencontrons Kumara, le "production manager" qui nous présente le chairman. Celui-ci nous raconte l'histoire de l'entreprise.

"Le chairman travaillait avant dans un hôtel du Sud, il rencontra un jour un Italien qui tomba amoureux du pays. Cet italien parlait beaucoup de vin et faisait beaucoup de Bla Bla. Après quelques jours l'italien qui était un grand producteur de vin en Italie dit au Futur chairman ; ça me ferait triper de produire du vin au Sri Lanka. Il a donc monté une usine qui lui fait aussi office de résidence secondaire. Comme ça quand l'italien revient au Sri Lanka, il y trouve logis et boisson. Ce n'est pas du tout rentable mais les motivations dépassent l'argent dans ce domaine.

Bon l'historique étant passé comment le produisent-ils ce vin?
Il y a des vignes au Sri Lanka?
He bien oui et non, notre charmante petite bande de winemakers a tout d'abord essayé de faire pousser des vignes. Mais sans saisons distinctes, une température constante de 30°C et un taux d'humidité dépassant les 90% l'affaire n'était pas facile. En exclu je vous donne la photo de la seule parcelle de vigne pour du vin au Sri Lanka

Ils se sont donc résolus à un autre système. La compagnie de l'italien leur envoie :
du jus de raisin, des étiquettes, des bouchons, des bouteilles.

L'entreprise Sri Lankaise effectue la fermentation (avec des levures LALLEMAND au passage, ndlr: mon stage en France) et la mise en bouteille. C'est assez artisanal et bien rigolo comparé à ce que j'ai pu voir en France.

Après cela on a eu le droit a un repas italien arrosé de vin puis retour avec le patron jusqu'à Colombo dans sa voiture. Sans oublier le thé dans sa maison de Colombo avec sa femme.

L'essentiel était là et on a gagné 2 bouteilles dans l'histoire.

Donc de retour vers 15 heures 30 à la maison petite sieste, passage au cybercafe du coin et direction l'Alliance Française pour assister à la séance de cinéma hebdomadaire. Hier c'était "De Battre mon coeur s'est arrêté".

Pour finir petit dîner à Colombo dans un Indien avec 2 autres françaises.

Avec des journée comme ça le temps passe très très vite. Encore un peu plus de 3 semaines pour en profiter...

Olivier et Elo

11 juin 2007

Fête d'anniversaire chez notre patron



Vendredi soir, nous étions invités à l'anniversaire du General Manager de notre entreprise (le monsieur avec la chemise blanche au centre de la 1ère photo). Il avait réservé une salle dans son club privé (style rotary club) et avait convié cuisiniers et groupe de musique traditionnelle. La soirée était très sympa, bien mangé, bien bu et bien amusé.

Tout le personnel de l'entreprise était invité... tous non, la, je dois rectifier: tout le personnel masculin était invité. Les femmes, comme d'habitude, sont restées à la maison. C'est vraiment la différence culturelle à laquelle a le plus de mal à s'habituer: les sri-lankais ne s'amusent qu'entre garçons et les deux sexes ne se mélangent jamais! Déjà, dès tout petit, ils sont séparés: les écoles ne sont pas mixtes ici; après quand ils sont ados, seuls les jeunes garçons sortent le soir. Et quand ils sont mariés, la femme s'occupe des enfants et de la cuisine. Mais, les femmes ne sont pas malheureuses, elles ont des copines et vont souvent prendre le thé les unes chez les autres. C'est juste que groupe d'hommes et groupe de femmes se réunissent peu tous ensemble.

Donc pour revenir à notre fête: les garçons de 20 ans à 55 ans dansaient et se trémoussaient entre hommes. Pendant ce temps là, Elodie se sentait un peu... seule et Olivier n'était pas trop partant pour danser! On se demande pourquoi!!

Et dimanche, on s'est fait un petit plaisir. On a acheté des peintures à des artistes sri -lankais qui exposent dans un parc à Colombo tous les dimanches. En voici une; prix d'achat : 13 €.