14 janvier 2013

Dernière Etape: Hikkaduwa ou le Farniente mode Hippie

Ce n'était pas prévu au programme mais nous avons décidé de finir notre séjour à Hikkaduwa pour passer le nouvel an avec les touristes du monde entier (qui se sont révélés être principalement russes et allemands) et profiter d'un peu de soleil (qui a finalement répondu présent entre quelques averses -les deux premiers jours seulement).
Ciel bleu Youpi!!
Les hôtels, pourtant beaucoup plus nombreux que quelques années auparavant, étaient tous complets, nous avons réussi in extremis à trouver une chambre tout au bout de la plage. Une guest house conviviale tenue par un allemand sexagénaire vivant ici depuis 35 ans (après un passage à Goa) et une charmante famille de sri lankais. 
La Guest House vue de la plage
Nous avons fait quelques excursions la journée, notamment à Galle, une grande ville du Sud, connue pour son fort hollandais. Lors de nos visites précédente, cette ville ne nous a jamais marquée car, en dépit des remparts, la cité n'était pas très jolie et le tout était très délabré... Et là, quand nous sommes entrés dans le fort, oh surprise: toutes les routes ont été pavées, les maisons repeintes, des bars, restaurants, galeries d'art et magasins plutôt branchés se sont ouverts. C'est devenu le Montmartre du Sri Lanka! Le changement en un an et demi est épatant.
Une rue de Galle en Février 2011

Une rue de Galle en Janvier 2013

La peinture jaune fait toujours de l'effet sur les bâtisses coloniales

Une église rénovée style "vieille pierre"
Un restaurant
La plage d' Unawatuna, juste à côté de Galle qui est de plus en plus en péril face à l'érosion; il n'y a même plus assez de plage pour disposer les transats


Lors d'une autre excursions dans l'arrière pays, nous avons retrouvé les 2 symboles du Sri Lanka qui manquaient à notre voyage:
Le varan, toujours surprenant quand il arrive devant nos roues
Bouddha, ça sera en position debout cette fois-ci

Enfin, le nouvel an fut assez calme. Nous sommes restés sur la plage en compagnie d'une foule de locaux venus pour l'occasion (les touristes étaient rassemblés dans les bars de la plage). Bien sûr, le grand jeu pour tout le monde a été de lancer des pétards ou feux d'artifice amateurs. L'un d'entre eux nous est retombé sur les pieds d'ailleurs, mais sans gravité heureusement.

Bye Bye le Sri Lanka, à la prochaine et BONNE ANNÉE A TOUS!

08 janvier 2013

Dernières grosses pluies et cap au Sud!

Jeudi 27 décembre: nos affaires commencent à vraiment être trempées et nous commençons vraiment à avoir envie de soleil. C'est décidé, départ de Jaffna à 8h du matin pour une longue journée de moto à travers le pays. Nous sautons l'étape prévue à Vavuniya, pour avancer au maximum vers le Sud. Environ 300km au programme jusqu'à Kurunegala.

Quelques images du voyage:
les champs totalement inondés le long de la Nationale
pour ajouter un peu de piment, de nombreuses portions de la route sont en travaux: gravillons et nids de trous sous la pluie, que du bonheur!

La tenue de motarde pour cette 1ère semaine: K-Way, pantalon de pluie et protection pour les sacs

et quand on s’arrête pour une boisson ou un petit encas, il faut protéger notre sac... on a rien trouvé de plus efficace que des parapluies
 Vendredi 28 décembre: enfin au réveil, la pluie a cessée: les jolies couleurs du Sri Lanka que l'on aime sont réapparues.
Le lac de Kurunegala près duquel nous avons passé la nuit
Ce beau monsieur a tenu a poser pour une photo; alors on se doit de la publiée!
Nous arrivons en début d'après midi à Colombo pour une pause d'une journée "retour à la civilisation": au programme: shopping, bon restaurant, ballade à Mount Lavinia (où nous habitions) et sur le remblai de Galle Face. 

Et en prime, nous avons testé pour vous la Nano: cette mini voiture du constructeur indien Tata est le futur des tuk-tuks: elle ne prend pas plus de place dans la circulation, est beaucoup plus confortable (notamment en cas d'averses) et est à peine plus cher (9000USD la Nano contre 4000USD le tuk-tuk). Au Sri Lanka, elle est principalement utilisée en taxi. En tout cas, nous, nous avons kiffé, l'intérieur est paradoxalement assez spacieux et notre chauffeur était très fier de sa voiture!


07 janvier 2013

Jaffna: ancienne ville de conflit et pourtant si reposante

25-26 Décembre: nous arrivons à Jaffna en début d'après-midi et nous sommes agréablement surpris par le calme de cette ville (pourtant la 3ème du pays avec 110 000 habitants) et par la beauté de son architecture, malgré les dommages de la guerre:

Arcades, colonnes et couleurs pastelles donnent le ton de cette ancienne cité anglaise

Le marché central, d'un jaune éclatant (il le serait encore plus sous le soleil)

Le Fort de Jaffna, très bien préservé

Un temple rafraîchi

mais aussi quelques battisses qui ont bien vieilli!
Au cours de nos promenades nous tombons par hasard sur une procession hindouiste: un éléphant apporté spécialement pour l'occasion (nous l'avons retrouvé au poste frontière en redescendant vers le Sud), de la musique, des chants et des hommes torses nus... Je ne peux vous en dire plus sur la signification de cette cérémonie malheureusement. Pour rappel, le Sri Lanka est majoritairement bouddhiste (religion de l’ethnie cingalaise) et ensuite hindouiste (religion de l'ethnie tamoule), puis chrétien ou musulman quelque soit l'ethnie.

Donc comme nous étions au centre névralgique de l’hindouisme sri-lankais, nous décidâmes d'aller visiter le temple hindou le plus célèbre, à la fois pour sa grandeur et pour sa localisation: il est sur une petite île au point le plus à l'Est du Sri Lanka.
Le temple se situe sur l'île entourée en rouge
Pour y accéder, il faut tout d'abord traverser deux îles reliées entre elles par des chaussées construites sur la mer peu profonde (un peu comme le Gois de Noirmoutiers, sauf que la mer ne recouvre pas la route en cas de grande marée).

Le premier passage à la sortie de Jaffna
La guerre a également frappée ici
2ème passage sur l'eau vers la seconde île
Le petit village: 1 bus, 1 camion, 1 homme
et un dernier passage sur l'eau
A l'embarcadère, nous prenons le premier bateau venu: on en voit un gros, tout récent au loin, on se dépêche tout contents mais... trop tard les amarres sont lâchés, ce n'est pas grave, prenons le suivant... sauf que le suivant n'est qu'une simple barque, enfin disons une grande coque en bois et les passagers voyagent ... dans les cales, à coté du moteur, le plafond est trop bas pour se tenir debout et pas assez étanche pour retenir la pluie! La galère!
 Bizarrement, nous avons préféré mettre des gilets de sauvetage!


Enfin nous apercevons au loin notre objectif: le temple:

   
les temples hindous, ce sont des couleurs,...
des représentations d'animaux et multiples divinités
et une décoration détaillée et surchargée



Par hasard, nous sommes arrivés sur l'île à l'heure du déjeuner; et comme le veut la coutume, les religieux nourrissent les fidèles gratuitement (je vous assure on ne le savait pas, et on a été généreux en offrande en retour). Donc on nous a demandé de nous assoir par terre comme tout le monde dans une grande salle et des jeunes nous ont servis sur une feuille de bambou du riz, des lentilles et quelques légumes. Heureusement, on avait l'expérience pour manger avec les mains, et ça a été un régal!

Olivier a l'air heureux n'est-ce pas?

25 Dec: La route pour Jaffna

Après Anuradhapura, nous décidons d'aller directement à Jaffna, sans passer par Mannar, comme l'indiquait notre itinéraire principal aux vues des conditions climatiques: mieux vaut privilégier les grands axes sous la pluie que les petites routes cabossées. Nous avons bien fait car, un Australien qui faisait le tour du Sri Lanka en vélo nous a raconté qu'il avait dû traverser des passages à pied avec de l'eau jusqu'aux cuisses sur la route de Mannar.

Notre trajet de 190km se passera sans encombre -hormis les averses constantes. Le passage aux douanes ne pose aucun problème malgré qu'Olivier n'a pas son visa original; les militaires sont beaucoup moins pointilleux qu'à l'époque du conflit, nous apprécions. Mais reprenons un peu l'historique car vous devez vous demander pourquoi nous passons des douanes! En fait, pendant plusieurs décennies, les Tamouls, regroupés au Nord-Est du Sri Lanka jouissaient d'une autonomie partielle, avait leur propre armée, système éducatif, gouvernement. Donc pour entrer dans cette zone, il fallait passer une sorte de poste frontière. Aujourd'hui, quelques formalités sont maintenues: enregistrement du véhicule et de l'identité des passagers et éventuellement fouille des baguages; c'est surtout un moyen pour le gouvernement de repérer les derniers activistes tamouls libres, bien que je ne sois pas sur qu'il en reste beaucoup.

Petite anecdote d'ailleurs au poste au frontière: les militaires distribuent des prospectus touristiques de la région sinistrée, pour les adeptes du "tourisme de guerre". Il est vrai par ailleurs que nous avons rencontré de nombreuses familles sri-lankaises venues en vacances à Jaffna, pas strictement pour voir les maisons bombardées à vrai dire mais tout simplement parce que cela faisait 30 ans qu'ils n'avaient pas pu accéder à cette zone, soit une bon quart de leur pays. Entre autres, sur cette brochure touristique, il y avait ce site (le seul où nous nous sommes arrêtés car c'est assez surprenant quand même):  
 Oui vous avez bien reconnu, il s'agit d'un château d'eau à terre, suite à des tirs aériens. Objectif: couper les ressources en eau de la ville de Kilinochichi, ancienne capitale administrative du territoire tamoul.

Le reste de la route est plutôt déserte, mises à part les imposantes casernes militaires jalonnant notre chemin. Pour des raisons évidentes de "non provocation", nous n'avons pas pris de photos, ni filmer cette partie du voyage. 

06 janvier 2013

Du 23 au 25 Déc: Noël sur la route de Jaffna

Nous partons de Negombo dimanche matin après un petit échange de moto, la première nous ayant laissé en plan après 5 km de route: batterie morte! Donc notre carrosse pour le voyage sera cette jolie Baja qui a très bien roulé, avec un bon ronflement de moteur tout le long.

Donc nous roulons tranquillement vers Kalpitiya quand, au bout de 40km, Olivier se rend compte que son passeport est resté dans le scanner du loueur de moto! Heureusement il en a un 2ème sur lui mais sans le visa d'arrivée sri-lankais; rien de très grave, il va juste falloir parlementer un peu plus avec l'armée au check-points, pensons-nous.

 Les derniers 40km (sur 130) nous prennent plus d'une heure sur une route en travaux: nids de poule, gravillons, sans compter la pluie qui commence à tomber et les flaques d'eau des jours précédents assez conséquentes. Nous dormons dans un hôtel fameux pour son "zoo en béton",

et repartons dès le lendemain. Cette région est censée être intéressante pour le Kitsurf, ses dauphins et baleines le long des cotes, mais nous ne sommes pas assez de touristes pour organiser une expédition à un prix raisonnable et le temps, plutôt exécrable, ne nous incite pas à passer 2 heures en mer.

Ce n'est pas grave, nous partons vers le site historique d'Anuradhapura pour passer le réveillon. Nous avons déjà visité cette ville, mais c'est une étape idéale sur notre chemin vers le nord, qui accueille beaucoup de touristes. Et comme nous sommes en pleine saison, nous pensons pouvoir passer le dîner dans un resto animé avec menu spécial de Noël. Nous trouvons un bel hôtel en rénovation, joli restaurant avec petit sapin, chambre luxueuse. Nous commandons notre dîner pour le soir: un Rice & Curry, achetons une bouteille de vin et partons visiter le site de Mihintale. Malheureusement le ciel est toujours aussi gris, l'atmosphère toujours aussi humide...il pleut sans cesse en bref!




les ruines de Mihintale

Et c'est peut-être également la raison pour laquelle (la pluie) nous étions finalement bien seuls pour ce repas de réveillon, juste une poignée de touristes (5 je crois au total) qui ont diné au même endroit mais avant nous, puis une famille de locaux qui viendra diner après nous! Donc très calme ce Noël!

On apprendra par la suite que cela faisait un mois qu'il pleuvait non stop dans toute cette région et que d'importantes inondations ont eu lieu, ce qui est plutôt exceptionnel à ce moment de l'année. On va finir par croire que le Sri Lanka est vraiment touché par le changement climatique, comme l'affirme les locaux.

 

19 décembre 2012

Et nous revoilà!

Cette année nous allons visiter uniquement des contrées qui nous sommes inconnues: tout le nord en commençant par la côte ouest: Kalpitiya, Mannar, puis la capitale du Nord, Jaffna, et peut-être une ou deux plages de l'Est jusqu'à Trinco si le climat est favorable (car c'est censée être la mousson à cette période; cependant il y a des années où elle ne se produit pas!, dixit les guides). Puis traversée en diagonale via Sigiriya pour finir à Colombo.


Notre voyage est sous le signe de la reconstruction puisque nous allons passer dans des nombreuses villes ravagées par le conflit, nous ne devrions pas croiser beaucoup de touristes et l’hébergement sera minimaliste. Une plongée dans les ruines et l'histoire du pays en somme, avec l'espoir de faire de belles rencontres et de découvrir des lieux immaculés de touristes dans lesquels la nature serait luxuriante, comme elle peut l'être au Sri Lanka.

Aussi, aux vues de notre itinéraire, nous ne sommes pas certains de pouvoir poster beaucoup de photos en temps réel puisque les connexions Internet risquent d'être assez rares. Quoiqu'il arrive, le récit détaillé -et en images- sera en ligne dans les plus courts délais à notre retour, on vous le promet!

 

22 août 2011

15 jours en moto sur la plus belle île au monde!

Difficile de raconter dans un simple articles nos 15 jours de voyage itinérant au cœur du Sri Lanka cet été. Alors, mieux vaut des images qu'un long discours!

Saviez-vous que le Sri Lanka est le territoire au monde où la biodiversité est la plus grande juste après l'Amazonie? La preuve par l'exemple:

1) La faune
 Sorte de pélicans tranquillement installés dans l'hyper centre de la capitale
Mygale découverte dans notre chambre à Colombo le premier jour. Même pas peur!
Le renne du Père Noël égaré sur le plateau d'"Hortons"
La vache qui se ballade tranquillement sur notre route
Les chèvres dans la partie aride de l'Est
Le coq et la pintade inséparables dans le jardin de notre guest house
 Les chiens sauvages, tous très amicaux avec la race humaine
 Les troupeaux de buffles à éviter quand ils traversent la route
Les crevettes géantes, cuites au barbecue, un régal!
Et bien sûr, notre favori: le singe!

2) La flore et la diversité des paysages

Vue de notre chambre d’hôtel à Ratnapura

Montagnes du centre: route Ratnapura-Haputale
Randonnée sur le chemin de fer
Le parc national d'Hortons Plains, situe à 2100m d'altitude


La forêt à traverser pour atteindre l’entrée du parc
La vue du "Word's End": la fin du monde. Il s'agit d'un énorme précipice, une falaise de 1300m au bout du parc
Les plantations de thé sur la face Est des montagnes, en quittant Ella

Sur la route de Batticaloa, climat aride et zone très peu peuplée
Petite ballade dans la campagne aux alentours de Batti, à la rencontre des villageois, qui, dès qu'on s’arrêtait venaient s'attrouper autour de la moto, sans un mot. On ne savait pas quoi dire, barrière de la langue oblige alors on souriait... et au bout de 10 minutes on disait "goodbye" et repartait!
Plage déserte de Kalkudah. Explication: il n'y a pas encore de véritable accès public pour y aller: il faut contourner un camp militaire et marcher quelques mètres dans un terrain vague pour arriver sur le sable, sachant que les champs de mines ne sont pas loin!
Plage de Passekudah où paradoxalement de nombreux locaux viennent se baigner mais encore très peu de touristes!

Les grands réservoirs, en descendant vers la côte Arugam Bay
Un pêcheur a Arugam Bay

Aux abords de la réserve naturelle de Yala

Marche sur la plage de Tangalle à Rekawa. Pour la petite histoire, nous sommes partis à 17h de Tangalle, avons exploré des terrains plus ou moins privés le long de la page, marché de baies en baies dans l'espoir de retrouver une route pour rentrer en tuk-tuk mais en vain. On a donc dû rebrousser chemin et faire le trajet inverse sur la plage et dans le noir (le soleil se couchant vers 18h30) pour arriver plutôt exténués à l’hôtel peu après 20h.
Sur la route du retour vers Colombo, juste avant une grosse averse, qui nous est inévitablement tombé dessus quand on roulait!

A côté de la Nature, le Sri Lanka, c'est aussi une culture fascinante:
1) Les habitant et leur mode de vie
 Un samedi après-midi sur la plage de Colombo

Marché de la petite ville montagnarde "Ella" 

Shadisha, la petite fille en photo dans les bras d'Olivier l’année dernière. Elle a bien grandie!

2) Les édifices religieux,
 Bouddha debout de Ratnapura (13 mètres de haut)
Temple de Tangalle: lumière et drapeaux autour de l'arbre sacré

3) La nourriture
"Hotel": au Sri Lanka ce mot désigne une petite échoppe dans laquelle il est possible de manger sur place ou à emporter des plats de riz au curry, des galettes de lentilles, des crêpes fourrées aux légumes et viandes très épicés.

 A l'interieur de l'"hotel": Préparation du "Kottu Roti", sorte de crêpe coupée en morceaux mélangée avec des légumes (carottes, poireaux, oignons), le tout cuit a la "plancha"

Ici, le cuisinier nous concocte une crêpe fourrée aux légumes qu'il va replier en forme de triangle et faire cuire 5 minutes au barbecue.

3) Son Histoire
Si vous agrandissez la photo, vous verrez le message inscrit sur le panneau rouge: "Attention mines". En effet, de nombreuses mines antipersonnelles sont encore présentes dans l'Est du Sri Lanka. Elles ont été en majeure partie localisées et les terrains dangereux sont signalés par des fils barbelés et écriteaux, en attendant de pouvoir les enlever quand ils auront les fonds nécessaires.  
Non loin de ce champs de mines, nous avons dormi 3 nuits dans cette petite hutte faite de brique et planche de bois pour les murs, de feuilles de palmiers séchées pour le toit. C’était très plaisant et reposant et ça coute 5 euros par nuit! Cet endroit se trouve à Passekudah, plage magnifique, haut lieu touristique dans les années 80, puis tombé en désuétude avec les ravages de la guerre et du tsunami de 2004.  Aujourd'hui, les investisseurs sont revenus, et s'il existe encore des hébergements simples et bons marché comme celui-ci, il en sera tout autrement dans 5 ans. De grands hôtels sont en construction tout autour...: 

4) Et nous dans tout cela?
Et bien on a ...






 
pique-niqué...,


 
...roulé...,



 
...dormi ...

 
...marché...,
  
...étudié des cartes ...,
 
... roulé encore...,
 
... découvert des machines à planifier la circulation des trains vieilles de 125 ans,...
  
... remarché...,
  
... posé pour les photos...,
  
... bu du thé dans de jolies maisons coloniales...,
  
...et médité face à l’immensité de la Nature!